Morandini censure, acte 1

La présence de Jean-Pierre Elkabbach, président d'Europe 1, lors de la visite officielle de Nicolas Sarkozy en Inde agite le petit monde journalistique. Mais plus que sa présence en elle-même, c'est la place occupée par le journaliste qui est largement commentée. Jean-Michel Aphatie, journaliste politique de RTL, n'hésite pas à s'en faire l'écho sur son blog où il relaie l'anecdote d'un journaliste étonné de voir Jean-Pierre Elkabbach derrière le chef de l'Etat alors que ce dernier répondait aux questions… des journalistes.

« Du coup, celui ci se trouvait physiquement derrière le président, spectateur forcé des questions posées par ses confrères. Était-il, dans cette situation, à sa place ? N'était-il pas, géographiquement et donc professionnellement, passé de l'autre côté de la barrière, c'est à dire exactement à l'endroit où les journalistes ne devraient pas être? A la page 18 d'un traité de l'hypocrisie qui reste à écrire, on pourrait lire que poser les questions, c'est y répondre. Voilà pourquoi, justement, les questions sont posées » écrit ainsi Jean-Michel Aphatie.

Pas très corporate d'en parler sur morandini.com, en effet, entre Elkkabach patron de Morandini lui même de droite, cela ne donne pas matière à diffusion sur son blog, pas vrai?